Dreamworldde Sire Cédric
Dans
Cross-Road un homme au bout de la vie revient sur un événement marquant de son enfance. Dans
Cauchemars, Seth est à peine née qu’il provoque déjà la mort de ceux qui l’approchent de trop près.
« Onirique ». Voilà en un mot comment nous pourrions chroniquer
Dreamworld. Onirique d’abord parce que les histoires que raconte Sire Cédric sont comme sortie de rêves, ou de cauchemars, s’approchant parfois du monde des esprit, entre fées et fantômes.
Onirique aussi parce que le style d’écriture de l’auteur se prête particulièrement bien à ces histoires un peu lancinantes, nous entraînant dans une poésie à deux doigts de la rêverie. Mais ne vous trompez pas, Sire Cédric est loin de nous endormir. Il sait créer des moments d’action, d’angoisse ou d’émotion. Son écriture est belle, et même si parfois l’agencement de ses chapitres est déroutant, son style mérite d’être connue.
Dreamworld est d’ailleurs probablement pour lui un livre transitoire, bien qu’il comprenne des nouvelles déjà éditées. On y retrouve son écriture habituelle, tout en découvrant dans les images de son récit quelque chose de plus subtil et de moins tape à l’œil que dans ses œuvres précédentes.
H.C.
Nuit d’avril - 256 pages – 17,90 €