10 000 Litres d’horreur pure

10 000 Litres d’horreur pure
Modeste contribution à une sous culture
de Thomas Gunzig



Prenez un lieu reculé, très reculé. Un bungalow au bord d’un lac, pour un week-end entre amis. Agrémentez d’une population locale aussi archaïque et peu conventionnelle que possible. Plongez y cinq étudiants stéréotypés à souhait, trop pour avoir une vie longue et heureuse. Du parfait looser à la bimbo écervelée en passant par le gosse de riche flambeur et arrogant. Saupoudrez de quelques indices laissant présager le pire. Les portables qui ne passent pas ou l’étrange rencontre avec l’épicier, le seul commerce du coin. Et cette tragique anecdote que Patrice a vécu ici la dernière fois qu’il est venu, quand il avait six ans.
Ajoutez une pincée de sexe, un peu de drogue, remuez, ne laissez surtout pas reposer, vous obtenez un scénario des plus communs, mais magnifiquement traité.
Thomas Gunzig voulait rendre hommage au survival, un genre de film qui a bercé son adolescence. En parodiant le genre, à travers 10 000 litres d’horreur pure, il y réussit avec brio.
Editions Au diable vauvert - 241 pages - 15,00€