Year zero

Bon allez je m'y colle. Je suis les expérimentations rock-industrielles de Trent Reznor alias Nine Inch Nails depuis une douzaine d'années suite à la découverte de l'album The downward spiral.

A l'occasion de la sortie de Year zero son nouvel opus et de l'arsenal promotionnel déployé pour la circonstance je voulais échanger sur l'originalité dont se doivent de faire preuve aujourd'hui les artistes musicaux afin de vendre leurs galettes. Sujet de discussion peut-être bien moisi mais bon j'me lance.

Après Tool et son livret/pochette en 3D vendu avec loupe incorporée pour la sortie de 10000 days ou l'usage de papier recyclable plus CD bonus pour Alec Empire et son Intelligence & sacrifice, force est de constater que la course au plus-produit est de mise. Le but étant de proposer un bel objet plus une bonne dose de happening afin d'endiguer la chute des ventes liées aux copies et d'annoncer les tournées prochaines en fanfare.

Year zero ne fait pas exception à cette nouvelle donne! Entre autres curiosités, découverte de clés USB dans les toilettes de concert de NIN avec chanson version MP3, pages net relayant un scénario d'anticipation servant de trame de fond au concept album qu'est Year zero, faux macaron sur la pochette Cd (estampillé Us Bureau Of Morality qui vous invite à composer un n° de téléphone si vous êtes approché par des personnes ayant des pensées subversives. Le n° fonctionne en plus!). Dernière invention liée à la conception de cet album: un Cd thermoréactif qui change de couleur au contact de la chaleur (comme après une écoute par exemple.) Démentiel quoi!

J'ai gardé le meilleur pour la fin et pour les fans de Trent (découvreur de Manson pas Jane, Marilyn et producteur du Sinsation de Pig aka Raymond Watts) : Cet album est une tuerie!!! Mes oreilles en saignent encore. Vayec, un commentaire?

Tu me donnes envie, l'ami ! L'album est là, sur mon bureau, acheté ce jour, mais je n'ai pas encore pu l'écouter ! (bébé oblige, sur mes genoux, bien loin d'apprécier de tels sons... ) Mais dès ce soir, dés que la nuit sera là, le casque sur les oreilles, je suis certain de me régaler.
Oui c'est intéressant cette campagne de promo que nous a servi l'ami Trent. Il parait qu'il voudrait même en faire un film, de son cd...
Et je n'étais pas au courant pour l'histoire du cd thermoréactif...

Après deux écoutes, seulement, je suis impressionné par le son, les sons, de cet album. Une nouvelle fois, NIN nous met une claque, change radicalement par rapport au précédent album, et nous livre une nouvelle perle. Très indus, pour le coup, déroutant, parfois, une ambiance entre La guerre des mondes et 1984, un pessimisme à vous donner envie d'écrire.
Je suis certain que cet album gagnera en profondeur à chaque nouvelle écoute.
Une tuerie, je suis bien d'accord.